Avec sa console nouvelle génération, Sony embarque une toute nouvelle mouture de Pad avec la DualSense. Adieu donc la Dualshock, et place à une nouvelle ère technologique. Pour bien rendre compte des évolutions et surtout de l’immersion que procure cette DualSense, la firme nippone a eu la brillante idée d’offrir aux joueurs un véritable jeu : Astro’s Playroom. Le titre exploite parfaitement les nouvelles fonctionnalités du Pad. Loin d’être une simple démo technique, ce petit Plateformer 3D très bien pensé est une véritable initiation à la DualSense.

Astrobot est de retour, cette fois-ci sur la toute nouvelle PlayStation 5 ! Après nous avoir initié aux fonctionnalités de la PS4 (avec The Playroom), puis au PlayStation VR (avec The Playroom VR), le voici de retour pour nous faire découvrir la DualSense avec Astro’s Playroom. Et autant dire que SIE Japan Studio et Team ASOBI! ont apporté beaucoup de soin à ce jeu préinstallé dans la console. On vous explique tout.

Un véritable jeu de plateforme

Première chose à savoir : Astro’s Playroom n’est pas une démo technique. Ou du moins, ce n’est pas que cela. Il s’agit d’un véritable jeu complet, comprenant de nombreux niveaux variés et tous les codes d’un véritable Platformer 3D. À mi-chemin entre un Super Mario 64, Crash Bandicoot, et tout ce qui peut se faire de mieux dans le genre. Pas moins de quatre mondes attend les joueurs qui ont pris possession de leur PlayStation 5. Chaque monde est dédié à un élément du hardware de la console. Le joueur pourra explorer la jungle CPU, les ciels de RAM, le SSD ou encore les iles paradisiaques du GPU. Ils se déclinent tous en différents niveaux très bien rythmés et variés, où l’on alterne en outre des phases de plateformes pures avec des phases moins classiques durant lesquelles notre robot se transforme : par exemple, en boule à la manière du jeu Monkeyball, que l’on contrôlera avec le pavé tactile de la DualSense, ou encore en robot singe, etc.

Un Gameplay qui prend appui sur toutes les fonctionnalités de la console

Les variations de Gameplay exploitent parfaitement les différentes fonctionnalités du Pad en offrant toutes les interactions possibles (souffler sur la manette pour pousser des éléments du décor, utilisation de la gyroscopie lors des phases en équilibre, pavé tactile pour diriger l’Astroboule, etc.). Tout a été pensé pour que le joueur découvre l’ensemble des technologies qu’embarque la manette. Loin d’être gadget dans son utilisation, la manette DualSense devient un prolongement du jeu et devient un véritable compagnon de route dans l’aventure du joueur. On ne s’ennuie pas une seconde et l’aventure défile à une vitesse folle tant elle est originale et variée. Beaucoup d’easter eggs et clins d’œil à l’industrie PlayStation raviront les fans de Sony et procurera un plaisir certain à tenter de tous les trouver. Outre cela, les développeurs ont apporté beaucoup de détails pour rendre vivant cet univers : que ce soit dans les décors ou directement sur le terrain de jeu, tout est vivant grâce à une faune, une flore et des petits personnages Astrobot qui font leur vie au sein des différents mondes à explorer.

Une immersion totale grâce à une manette ultra-expressive

Rendant hommage à l’histoire de la Playstation, Astro’s Playroom nous plonge dans les univers des différentes consoles. Durant ce voyage, le joueur aura à récupérer des artefacts à travers des niveaux pour réunir de nombreux éléments qui ont marqué l’histoire de la PlayStation (comme des cartes mémoire, des consoles PlayStation 1, PS2, etc.). Le tout est ultra immersif grâce à l’exploitation parfaite des vibrations de la manette. Chaque petit pas de notre robot se transforme en vibration, qui s’adapte selon le terrain sur lequel vous vous mouvez. Par exemple, se déplacer sur un nuage suscitera une intensité de vibration différente que lorsque vous marchez sur une surface métallique, etc. La répercussion haptique est hautement précise et différentes situations sont sujettes à rendre chaque phase plus immersive : lorsqu’il pleut, vous ressentez de petits tapotements sur la manette comme si la pluie tombait sur celle-ci. C’est un exemple parmi tant d’autres qui participent à renforcer davantage l’immersion et l’aspect ludique du titre.

Quant aux gâchettes, elles seront sollicitées régulièrement. L’occasion pour le joueur de découvrir les différents niveaux de pression de ces dernières. Ainsi, celles-ci peuvent être plus difficiles à actionner en offrant une résistance plus ou moins importante en fonction des interactions. Fusée, sulfateuse, tir à l’arc… Chaque objet s’utilise différemment à partir de la pression des gâchettes. De même, vous aurez parfois à tirer certains objets à partir des gâchettes : plus ils sont lourds, plus vous aurez à forcer sur la gâchette pour parvenir à les tirer. Autant de petits détails bien pensés qui permettent également de dévoiler la richesse de la nouvelle manette DualSense.

Une aventure variée et bien rythmée

La durée de vie du titre n’est pas en reste. Comptez bien 4-5 heures pour en venir à bout, et jusqu’à 7-8 heures pour tout compléter (objets cachés, pièces de puzzle, artéfacts…). Un soin particulier a été apporté au rythme de cette aventure, si bien qu’on ne s’ennuie jamais. Ce rythme doit beaucoup au level-design très soigné combiné aux diverses fonctionnalités de la DualSense, offrant toujours des nouveautés d’approche. Techniquement, Astro’s Playroom est relativement joli même si la direction artistique robotique offre des décors très lisses où les détails des textures fourmillent peu. En 60 images par seconde et 4K, avec un Ray-Tracing bien exploité (notamment au niveau des miroirs, de l’eau, et autres reflets), le jeu est agréablement joli et fluide à tout instant, y compris lorsque les effets apparaissent nombreux à l’écran. Les couleurs sont chatoyantes, les décors variés, et les jeux de lumière particulièrement réussis.